Droit objectif, droit subjectif : pourquoi fait-on la distinction ?
Dans le langage juridique, le mot “droit” peut s’entendre de 2 façons :
– Le droit objectif
– Le droit subjectif (les droits subjectifs)
Dans un premier temps, nous évoquerons le droit objectif puis dans un second temps nous aborderons le droit subjectif.
Tout d’abord, le droit objectif est défini comme l’ensemble des règles juridiques qui régissent les rapports entre les hommes au sein de la société.
La notion de “droit objectif” renvoie donc à la règle de droit de manière générale. C’est “LE DROIT”.
Ainsi, le droit objectif correspond donc à un ensemble de règles de droit qui ont pour but de régir les rapports entre les hommes au sein d’une société donnée.
Par exemple, l’article 311-3 du Code pénal précise que « Le vol est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. ». C’est une règle de droit posée par le droit objectif.
Le droit subjectif représente un pouvoir reconnu par la loi à chaque individu. C’est un peu comme une carte qui donne à son détenteur des droits spécifiques, des prérogatives qui lui permettent d’agir et de se défendre.
Les deux grandes familles de droits subjectifs
Les droits subjectifs se divisent en deux grandes catégories :
Un exemple concret
Imaginons que vous ayez acheté un livre. Ce livre vous appartient, c’est votre propriété. Vous avez donc un droit subjectif sur ce livre : vous pouvez le lire, le prêter, le vendre, etc. Si quelqu’un vous le vole, vous pouvez porter plainte, car votre droit de propriété a été violé.
En résumé
Le droit subjectif est un concept fondamental en droit. Il nous permet de comprendre comment la loi protège nos intérêts et nos libertés. En connaissant nos droits subjectifs, nous sommes mieux à même de les faire valoir et de défendre nos intérêts.